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Le musée conserve un ensemble exceptionnel de bois gravés d’images populaires : scènes religieuses mais également politiques et littéraires.
Ils ont été sauvés du sort commun grâce à Jules Baudoin qui les avait acquis lors de la vante en 1875 du matériel du dernier représentant d’une longue dynastie d’imprimeurs-libraires châtillonnais : les Cornillac. Raoul Verpy, son neveu, a légué les bois à la ville en 1922.
Le premier livre sorti des presses châtillonnaises est une « Histoire et vie de Sainte-Reine » en 1651. Mais Châtillon-sur-Seine est présent dès la fin du XVIe siècle dans le monde de l’imprimerie où l’on retrouve, à Genève, deux Châtillonnais : Jean Durant et Jean Chouet en 1585.
Le premier imprimeur identifié fut en 1651, Pierre Layméré, originaire d’Autun. Lui succédèrent, en 1680, Claude Bourrut et en 1715, Philippe Marteret.
Au XVIIIe siècle, s’établirent en 1736 Jean Therriot dont le travail fut poursuivi en 1753 par sa veuve, puis Benoît Sellier et Charles-Antoine Cornillac Lambert qui travailla jusqu’à la Restauration. Le dernier représentant de la dynastie Cornillac fut Louis-Ernest (1854-1875).
Ainsi, est-il possible de proposer un cheminement logique pour les bois depuis le milieu du XVIIe siècle jusqu’au XXIe siècle.
Sommaire du dossier (15 pages):
1/ Histoire de la gravure sur bois
2/ Les bois gravés au Musée du Châtillonnais
3/ Bibliographie
4/ Table des bois Châtillonnais
5/ Version à imprimer
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